29 novembre 2006

Escapade vénitienne

Archipel de petites îles séparées par d'innombrables canaux, Venise, Venezia nous ouvre ses portes depuis Mestre, bien à l'est de l'Italie... Un dédale de rues, de ruelles, de piazzas, où s'infiltre l'Adriatique.

On laisse la voiture pendant la durée du séjour contre une bonne paire de chaussures et d'autres moyens de transport plus... adaptés ! Le Vaporetto, équivalent du "Bateau Mouche" à Paris, dessert les nombreuses rives du Canal Grande (4 km), où, de part et d'autres, s'élèvent les multiples palais érigés entre le XIVe et le XVIIe siècle.


Au coeur de la ville, plus besoin de plan. Il faut se laisser porter par le flux ou l'inspiration, suivant le vent. C'est le meilleur moyen de découvrir la cité. Partir au gré de ses envies. Et puis quelle bonne suprise que de tomber "par hasard" sur la maison de Marco Polo, la Ca d'Oro, le Théâtre de la Fenice, le Pont du Rialto ou le Palais des Doges !

La brume de novembre calfeutre les esprits et donne à cette cité semi-engloutie une dimension mystérieuse propice aux histoires et aux rumeurs. Sous le pont des Soupirs se murmurent encore les lamentations des prisonniers conduits dans leur cellule. Les gondoles laissent filer derrière elles les chuchottements des amoureux transis. Soudain, on ferme les yeux derrière ces masques de carnaval...

07 novembre 2006

Ouessant

Ouessant. Ile aux pêcheurs, île aux oiseaux, île bleue... Il fait bon vivre, un matin, une journée, une ballade sur cette terre d'écume et de roches. On arrive par bateau, sur cette pointe du bout du monde, de l'autre côté de la France, loin, bien loin de mes montagnes. Ouessant, "Ouxisame", l'île la plus éloignée. C'est vrai... on est loin ici. On est loin du monde, de la ville, de tout. Le vent nous fouette le visage de ses éclats de sel et de soleil. Les cheveux s'entremèlent, deviennent fous, jusqu'à en perdre la tête. On s'envole sur des couleurs marines, bleu et blanc. On contemple, on admire, on se tait puis on a envie de hurler dans le vent qui étouffe les cris. Les vagues elles même viennent s'écraser, s'échouer sur ces rivages abruptes et découpés. On a envie de grimper là-haut, au sommet de ces phares où le regard se perd sur l'horizon. L'horizon...
Haaaa... Ouessant. Une île où il fait bon perdre la tête !
 
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